recherche vocale immobilière

Êtes-vous prêts pour la recherche vocale immobilière ?

21 septembre 2017

Après la souris d’ordinateur et l’écran tactile, la voix pourrait bien devenir la prochaine révolution digitale.

C’est ce que les spécialistes du webmarketing et du SEO tendent à penser. Avec la hausse continuelle des recherches orales sur les moteurs comme Google aux États-Unis, il semblerait bien que nous soyons d’ores et déjà entrés dans une nouvelle ère de la communication entre humains et machines. Et cette évolution n’est pas sans rapport avec l’augmentation exponentielle des usages mobiles dans le monde.

Mais s’il y a peu de doute que la recherche vocale prendra de plus en plus d’importance dans les mois et les années à venir, comment cet état de fait va-t-il impacter l’immobilier ? Et quels sont les moyens à mettre en œuvre, dès maintenant, pour vous préparer au déferlement de la recherche vocale immobilière ?

 

L’inévitable tsunami de la recherche vocale

Qui aurait parié dessus il y a encore quelques années ? Les interfaces vocales sont en train de prendre une ampleur proprement inimaginable. On les trouve désormais partout :

  • Dans les ordinateurs (le Cortana de Microsoft – que vous connaissez si vous utilisez Windows 10) ;
  • Dans les smartphones (le Siri d’Apple ou le OK Google d’Android) ;
  • Dans les maisons (les « enceintes intelligentes » comme Amazon Echo/Alexa ou Google Home) ;
  • Dans certaines voitures équipées d’une option de recherche vocale.

L’essor des ces interfaces va de pair avec l’évolution de l’intelligence artificielle, et notamment d’une sous-discipline qu’on appelle le machine learning. C’est ce qui permet aux logiciels de mieux comprendre le langage humain et d’apprendre au fur et à mesure. C’est aussi ce qui anime les bots utilisés sur certains sites web ou dans les applications de messageries instantanées pour communiquer jour et nuit avec les clients.

Mais comment ça marche, la recherche vocale ?

Le principe en est tout simple : au lieu de taper votre requête à l’aide d’un clavier, vous interrogez directement votre moteur de recherche vocalement via le micro de votre appareil. Le logiciel scanne le web, exactement comme le fait Google, afin de vous trouver la réponse la plus adaptée à la question posée.

(Les enceintes intelligentes d’Amazon et de Google vont encore plus loin : il s’agit véritablement d’assistants personnels qui peuvent aussi réaliser des tâches simples, comment lancer un morceau de musique ou faire fonctionner un système connecté dans la maison, par exemple pour changer la température via le thermostat ou baisser les volets électriques.)

Et ça fonctionne !

Selon Google, 20 % des recherches effectuées depuis un appareil Android ou depuis l’application Google dédiée sont faites vocalement. En outre, une enquête réalisée en 2016 par MindMeld indique que 60 % des personnes interrogées (aux USA) ont commencé à utiliser un assistant virtuel dans les douze mois qui précèdent, contre 18,7 % au cours de l’année d’avant. (Source : Searchengineland)

Il est donc clair que quelque chose est en train de se passer de ce côté-là. Dans ces conditions, à quoi faut-il s’attendre pour la recherche vocale immobilière à proprement parler ?

Qu’est-ce que cela implique concrètement pour vous, professionnels de l’immobilier ?

Il faut savoir que la recherche vocale est viable dans toutes les situations possibles et imaginables : en marchant, dans les transports en commun, en conduisant, au bureau, en bricolant… Par ailleurs, nombre d’utilisateurs s’en servent quand ils pratiquent des activités qui nécessitent d’avoir les deux mains libres, par exemple pendant la douche ou le bain (22 % des jeunes et 15 % des adultes), en faisant la cuisine (23 % des adultes et 8 % des jeunes) ou pendant une séance de sport (17 % des jeunes et 15 % des adultes). (Source : Google)

Elle est également de plus en plus liée à la mobilité : puisque la recherche vocale se fait en grande partie par le biais d’appareils nomades, les utilisateurs s’en servent principalement dans des situations extra-domestiques. En somme : quand ils interrogent Google à l’oral, ils sont généralement dehors et le plus souvent en train de chercher précisément quelque chose.

En outre, la particularité de la recherche vocale réside dans le fait qu’elle vise, à terme, à délivrer un « résultat unique ». L’objectif de l’interface sera donc de fournir à l’utilisateur une seule réponse pertinente à sa demande ; et celui des webmarketeurs sera de trouver les moyens de bénéficier de cette position de monopole.

Vous comprenez maintenant les implications de la recherche vocale immobilière pour vous ?

Cela signifie que :

  • Obtenir la place la plus pertinente dans les résultats Google deviendra essentiel, grâce à des mots-clés mieux ciblés ;
  • Face à des critères de positionnement plus stricts, il vous faudra être toujours plus expert en votre domaine ;
  • Être bien référencé en local sera d’autant plus indispensable que les mobinautes vous chercheront en situation de mobilité ou en vue de se déplacer.

Voilà les trois enjeux de la recherche vocale immobilière. Voyons maintenant comment s’y préparer !

recherche vocale immobilière

Comment se préparer à l’ère de la recherche vocale immobilière ?

Que vous le vouliez ou non, la recherche vocale immobilière représente un sacré challenge.

À peine avez-vous commencé à vous habituer aux particularités du webmarketing et des outils digitaux, qu’il va vous falloir intégrer de nouvelles méthodes en lien avec ces comportements disruptifs.

Mais pas de panique : nous sommes là pour vous aider ! Voici comment vous préparer dès maintenant aux enjeux de la recherche vocale immobilière.

Prévoir des requêtes plus longues et plus précises

Premier point : la recherche vocale immobilière (et la recherche vocale tout court) marquera la disparition des mots-clés génériques, au profit du développement de la longue traîne.

Exit, donc, les requêtes composées de quelques mots-clés vagues pour lesquelles des centaines ou des milliers de concurrents sont prêts à se faire la guerre – comme « agence immobilière » ou « achat immobilier ». C’est le début de l’ère des expressions-clés plus longues et plus pointues, généralement formulées comme des questions.

Par exemple, en recherche vocale immobilière, on demandera plutôt : « agence immobilière à Charenton centre-ville » ou « achat immobilier rue de Paris à Charenton », ou encore « quelle agence immobilière dans le centre de Charenton ? », ou « quelle est la meilleure agence immobilière à Charenton ? », etc.

Retenez qu’il vous faudra adopter de nouvelles habitudes en matière de traitement des mots-clés pour votre production de contenus, de façon à intégrer :

  • Des mots-clés longue traîne, plus longs que d’habitude ;
  • Des formules interrogatives (dans des articles ou dans des FAQs) ;
  • Des requêtes conversationnelles, formulées dans un langage naturel.

S’adapter à des critères de positionnement plus stricts

Deuxième point, qui découle du premier : votre site web et vos contenus devront pouvoir répondre à des requêtes localisées et précises, en adéquation avec des problématiques réelles.

Par exemple, en recherche vocale immobilière, on pourra demander à Google : « achat d’appartement 2e étage avec balcon à Charenton proche bois de Vincennes ». Ou encore répondre à des questions pointues : « comment évoluent les prix de l’immobilier à Charenton ? », « quels prix pour un studio à Charenton centre-ville ? », « quelle est la meilleure période pour vendre un bien immobilier à Charenton ? », etc.

En somme : plus question de multiplier les mots-clés dans des articles fourre-tout pour se positionner efficacement sur cinquante requêtes différentes. Si votre site web fournit des réponses claires, il aura toutes ses chances ; s’il tourne autour du pot, il deviendra progressivement invisible aux yeux des utilisateurs qui utiliseront la recherche vocale immobilière.

Pour répondre à ce défi, vous devrez parfaitement connaître les attentes et les habitudes de recherche de vos prospects et clients. Et leur offrir toujours plus de valeur ajoutée via vos contenus.

En bonus, grâce à la recherche vocale immobilière, vous aurez la possibilité d’accéder à la très recherchée Position Zéro sur Google !

Être bien référencé au niveau local

Dernier point : l’incontournable référencement local deviendra encore plus important qu’il ne l’est déjà pour votre business.

Et pour cause : une part non négligeable des mobinautes se servent de la recherche vocale pour demander une direction (40 % des adultes et 38 % des jeunes), selon une étude Google. C’est-à-dire que les utilisateurs ont tendance à chercher un produit ou un service quand ils interrogent Google, qu’il s’agisse de consulter les horaires des films avant de se rendre au cinéma… ou de se renseigner sur les coordonnées d’une agence immobilière dans le but d’entrer en contact !

C’est pourquoi votre présence locale sera essentielle dans le cadre de la recherche vocale immobilière. Vous pourrez pleinement répondre à cet enjeu :

  • En optimisant votre positionnement local en SEO ;
  • En vous inscrivant sur Google My Business (si ce n’est pas déjà fait) ;
  • En fournissant un maximum d’informations à vos futurs prospects, qu’il s’agisse des données relatives à votre agence (horaires, adresse, types de services proposés) ou de la géolocalisation.

Bref : vous devrez tout faire pour que vos clients de demain puissent vous trouver facilement et efficacement via leur recherche vocale immobilière !

Vous savez désormais comment vous préparer à cette révolution marketing qu’est la recherche vocale. À condition d’avoir toutes les cartes en main pour organiser votre communication digitale ! Faites notre test pour vous en assurer.

Enfin, sachez que la meilleure façon de vous préparer à l’impact de la recherche vocale immobilière est encore de confier votre marketing immobilier à une agence spécialisée !

 

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