métiers de l’immobilier

Malgré la crise, les métiers de l’immobilier ont la cote !

17 février 2021

Les métiers de l’immobilier sont parmi les professions les plus sollicitées en 2020, selon le rapport annuel de LinkedIn. Un constat qui vient s’ajouter aux (très bons) chiffres des transactions, et prouver la bonne santé du secteur dans son ensemble, malgré une année compliquée. Que faut-il retenir de ce rapport ? Que nous disent d’autres études récentes de la santé du secteur de l’immobilier ? Éléments de réponse.

Les métiers de l’immobilier dans le top 3 des secteurs les plus sollicités en 2020

Dans son rapport intitulé Métiers d’avenir et publié en tout début d’année, le réseau social LinkedIn a mis en lumière les secteurs d’emploi qui ont continué à recruter – et ceux qui ont émergé – en 2020.

Ce rapport met l’accent sur les catégories qui ont connu la plus forte croissance dans l’Hexagone (en termes de demande d’emploi) malgré une crise sanitaire sans précédent, progression mesurée en comparant les chiffres des années 2019 et 2020 sur six mois (entre avril et octobre).

Et, surprise : dans ce classement, les métiers de l’immobilier se placent en 3e position derrière la distribution (supermarchés et commerce de détail) et la santé (professions médicales et spécialisées).

Concrètement, l’activité du secteur de l’immobilier a augmenté de 46 % en 2020. 16 752 postes ont été proposés sur LinkedIn, dont 11 124 ont été pourvus. Les recrutements ont concerné principalement des agents immobiliers, des conseillers, des administrateurs de biens, des gestionnaires de copropriété et des promoteurs.

En somme, non seulement le marché s’est maintenu en 2020 malgré la situation sanitaire (voir à ce sujet notre bilan de l’année passée), mais la profession s’est est tirée mieux que bien dans l’ensemble.

En cause, la place essentielle occupée par le logement dans la vie quotidienne, mais aussi – et peut-être surtout – l’appétence pour l’espace favorisée par les confinements, les limitations de déplacement, les couvre-feux et les contraintes liées au télétravail. La question du confort domestique s’est posée avec une acuité inédite, ce qui a poussé les Français à lancer des projets immobiliers et à solliciter le concours des professionnels de la transaction.

Le rapport de LinkedIn donne également des précisions quant aux compétences les plus recherchées pour l’exercice des métiers de l’immobilier (transaction, promotion, gestion de copropriété, réseaux sociaux) et aux villes qui ont recruté le plus (Paris, Marseille et Lyon).

Ces indicateurs renforcent l’importance de LinkedIn pour ce secteur professionnel, et confirment la nécessité, pour une agence immobilière, d’être présente sur ce réseau social, ne serait-ce que pour recruter de nouveaux talents.

Un volume d’offres d’emploi en hausse dans l’immobilier

D’autres études viennent apporter de l’eau au moulin de l’immobilier et prouver que la profession, loin de se contenter de faire le dos rond pendant la crise, s’est élancée vers l’avant.

Un rapport publié par le job board Indeed révèle que dans un contexte général morose (baisse d’un tiers du volume global des offres d’emploi), les offres concernant les métiers de l’immobilier ont connu, en 2020, une hausse de 34 % par rapport à la même période l’année précédente.

Ces annonces ont principalement ciblé des conseillers, des négociateurs et des courtiers, mais aussi tous les métiers liés à la gestion locative et à la copropriété. Face à cette demande grandissante, on constate même un manque de candidats !

Selon Alexandre Judes, économiste chez Indeed, « le confinement a contribué à recentrer les préoccupations des ménages sur le logement » et les a poussés à « rechercher des maisons en banlieue pour avoir un jardin, un balcon ou une terrasse », ce qui explique pourquoi « la demande de travail de la part des entreprises s’est maintenue »… et pourquoi le marché affiche une santé éclatante quand tant d’autres secteurs sont à l’agonie.

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Des Français toujours satisfaits de leur agent immobilier

Cette bonne santé reflète également la bonne opinion que les Français continuent d’avoir des professionnels de la transaction, auxquels ils ont renouvelé leur confiance tout au long de l’année 2020.

Selon le dernier baromètre annuel Ifop de la satisfaction client dans l’immobilier, les Français ont accordé la note moyenne de 7,3/10 à leur agent immobilier – en hausse de 0,2 point par rapport à l’année passée. Nul doute que la réactivité des professionnels en temps de crise et leur capacité à prendre en charge les projets de leurs clients malgré les restrictions ont joué un rôle majeur dans cette satisfaction.

Par ailleurs, la digitalisation accélérée du secteur n’a clairement pas eu d’incidence négative sur l’opinion des Français, puisque ceux-ci sont 77 % à vouloir recommander leur interlocuteur immobilier à des proches. On peut en conclure que le digital a très naturellement intégré la liste des compétences que les clients attendent de leur agent immobilier (voir à ce propos notre article sur les compétences de demain).

Enfin, il faut souligner que le premier levier d’identification d’un agent immobilier reste le bouche-à-oreille (22 % des clients trouvent leur professionnel suite à la recommandation d’un proche). Viennent ensuite l’enseigne physique (21 % des clients choisissent une agence après être passés devant), les portails d’annonces (19 %) et les moteurs de recherche (9 %).

Ce qui veut dire que la communication au niveau local, le relationnel, et la dimension humaine du métier, restent les meilleurs moyens, pour une enseigne immobilière, de se démarquer de la concurrence… et de résister plus efficacement encore à la tempête sanitaire !

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